Que mangent les vaches ?

En moyenne par jour, elles mangent 56 kg d'aliments. Leur alimentation est 100 % végétale : 90 % de fourrages et 10 % de “concentrés” (céréales, oléo-protéagineux).
Explications
Une vache française consomme en moyenne 56 kg d'aliments par jour. La vache est un herbivore ruminant. Elle a la particularité de pouvoir produire du lait à partir de fourrages, qui constituent 90 % de son alimentation (herbe, maïs fourrager, luzerne, ...). Les 10 % restant sont composés de « concentrés », constitués uniquement de produits végétaux et minéraux : céréales, oléo-protéagineux, vitamines et minéraux, et de l'eau à volonté. Les différents aliments vont varier en fonction des saisons, des régions et du climat. Aucune farine animale, ni additifs à action anabolisante ou antibiotique, n'est utilisé pour l'alimentation des vaches, conformément à la loi qui les interdit.

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Sur un an, en moyenne une vache consomme : 24 kg d'herbe fraîche ou foin (43 %), 27 kg d'ensilage de maïs (47 %), 1,3 kg de céréales (2 %), 1,3 kg de tourteaux de soja (2 %), 1 kg d'autres tourteaux : principalement colza et tournesol (2 %), 800 g de coproduits (1 %), 300 g minéraux et vitamines (1 %), de l'eau à volonté ! L'alimentation fourragère de la vache varie en fonction des saisons. Elle est ainsi composée : d'herbe fraîche des pâturages à la belle saison, de foin et d'ensilage d'herbe, de maïs ou d'autres plantes fourragères pendant l'hiver et l'été (pour les régions sèches). Pour qu'une vache produise du lait presque toute l'année, en quantité suffisante et de bonne qualité, l'herbe et les fourrages ne suffisent pas. L'animal a besoin d'une alimentation équilibrée : en énergie, en protéines, vitamines et minéraux. Quand elle est en lactation, son alimentation est donc complétée par 4 à 5 kg d'aliments, dits « concentrés ». Ceux-ci sont constitués de : céréales (blé, orge, avoine, triticale), riches en énergie, des granulés végétaux (luzerne déshydratée), de tourteaux de protéagineux (soja, colza, tournesol), riches en protéines végétales et des coproduits de l'industrie agroalimentaire peuvent aussi être valorisés pour l'énergie qu'ils apportent (pulpes de betterave, drèches de brasserie, son de meunerie, fécules de pomme de terre …). Au printemps, l'éleveur exploite aussi la vigueur de la pousse de l'herbe pour effectuer des stocks de fourrages pour la période hivernale. En automne, l'éleveur peut également récolter du maïs fourrage, qu'il conserve ensilage pour nourrir ses vaches. La France est un pays de tradition laitière très ancienne, ce qui lui vaut également un savoir-faire extrêmement reconnu pour la transformation du lait sous toutes ses formes. Et elle présente aussi un territoire très contrasté : des plaines océaniques aux montagnes ou zones de plaine continentales. Cela signifie que l'éleveur doit s'adapter à son territoire, en adaptant son mode d'élevage et ses cultures. Ceux-ci sont caractéristiques de cette adaptation. L'alimentation des vaches varie donc en fonction de tous ces critères : climat, région, saisons, races, âge des bêtes et valorisation laitière… Résultat : un lait riche en acides gras et protéines, sain et nutritif !
Sources
Observatoire de l'alimentation, 2015-2018, CNIEL Institut de l'Elevage (http://infos.cniel.com/fileadmin/user_upload/pdf/Livret-Cniel-2015.pdf)

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